vendredi 29 septembre 2017

sonnet






claustrale solitude dans la nuit nocturne
fardeau et silence du Sisyphe moderne
des fouets de lumières d'une lente lanterne
éclairent et nourrissent de cendres riches l'urne

alternent deuils et mémoires au parfum voilé
où luit la taille lactée d'un proche infini
à toi nymphe omise ton office in-fini
t'as oublié tes mains sur mon torse étoilé

tous ces ongles d'onyx farfouillant l'épiderme
et trouvant le rêve dans la fièvre des thermes
nébuleuse effilée d'un obstiné mirage

si près dans l'ombre des murmures de désastre
sitôt chassés par la promesse d'un visage
Sisyphe continue de respirer les astres

















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