jeudi 27 septembre 2012

(pour Catherine)

L'oeil fixe sur l'onde floue de la mer aux confins de l'infini présent. Ce présent qui s'éternise lorsque que l'on ferme les yeux. Parfois, tu fermeras les yeux par respect pour le soleil, par respect aussi pour ce vent qui soufflera sur ton front et celui de ta famille les parfums du monde dans son entièreté. Les yeux fermés sur le soleil, tu ressentiras le confort de son ombre. Te viendront alors à l'oreille le chant et les rires de tes filles et dans tes paupières fermées et brûlantes ton coeur battra invincible des moments si vivants. Tu ouvriras les yeux et verra la mer, l'étendu du monde ; l'océan, l'étang du monde. Les temps du monde. Et ces quelques mots comme cadeau, comme présent. Ce bien simple cadeau pour ton voyage aux limites du compréhensible et de cette chaotique complexité. Ce bien simple cadeau, cette poésie où entre soleil et mer se dévoile l'horizon des possibles, où se dévoile tout pour les Noces de tes sens au monde. Bon voyage.

1 commentaire:

  1. Merci pour ces mots comme une brise au fond d'un coquillage prêté par un ami: je te les rapporterai lorsqu'ils auront bien voyagé tant dans ma tête et mon coeur qu'au milieu des vagues.

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