terrassé et subjugué d'odieuses entraves
je fuis malade en solitude brumaire
ce sillon ton corps robe d'odeurs amères
ton corps nuité de brume et de grandes draves
l'écart entre nous que le silence lisse
et vaine essence qu'on inhale les lèvres
exsangues sous la morsure de la fièvre
rendent éphémères nos délires complices
exhalaisons de l'échancrure du gouffre
sans toi ma peau distille sueur et soufre
ma gorge sèche à l'outre du souvenir
mon être ce fjord attend un nouveau schisme
mais les amours ces démons déploient leur rire
et chassent cruels l'essentiel exorcisme
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