d'un coeur résineux les rythmes hérétiques
cadencent la marche d'un jour plus vieux
le tambour d'un requiem archaïque
la conduit aux inévitables aveux
nous avons enfoncé nos sexes dans
l'éternité noire d'une nuit douce
l'équation multicolore du vent
sur nos corps suant et mouillés de mousse
tous nos nus exténués de tendresse
les doloires enflammés de nos étreintes
brasiers infirmes de pures caresses
les promesses de nos nobles absinthes
fendre l'écorce d'un arbre serein
tout mon espoir adopté à tes vices
nos échecs et errances sans lent demain
l'épave de nos naufrages complices
des yeux inconnus assoient sur ma page
les églogues affamés des premiers jours
voir dans le prisme glorieux du langage
toutes les variables inouïes d'un détour
le jade joyaux sublime dès l'or
et ta perte en l'escalier aboli
nimbée d'étoiles la poussière dort
gracieuse nymphe des plaines accomplies
la torche funéraire d'une ombre fine
permets-moi de mourir un tant soit peu
tes égarements de panthère opaline
à l'orée éphémère de tes yeux
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