au grand déraillement on déchiffre les vagues
l'écume épileptique des terreurs marines
le salin fretin d'une lépreuse narine
humecte la poupe les sirènes divaguent
le mat du radeau scinde l'horizon l'hypnose
radieuse l'or d'un néant déguisé détonne
les regards se blessent sur la mer monotone
et ils se noient tous en une vibrante osmose
dans la nuit l'eau verte souffle un vent acéré
sur les souvenirs cannibales sidérés
se nourrissant de chair plutôt que de sextant
quand l'errance la folie revêt plusieurs formes
déroutes borgnes et coites des astres existants
sereins les egos s'égarent en noyades et normes
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