je n'arrêterai pas
de décrire l'opaque
l'abîme absolu
d'où jaillit l'inconnu
ma bien-aimée malédiction
je me solitarise
m'isole et m'enfuit
dans la nuit de mes espérances
sur le levier du monde j'appuie
j'essaie de l'équilibrer
symétrie impossible
des sabliers sombres
l'homme doit trébucher
accepter sa chute
et ses haleines rances
aller au bout de soi
jusqu'à dénicher l'épiphanie
mais il faudra profaner les tombes
de nos rêves enterrés vivants
avant qu'ils ne se décomposent
complètement
non je n'arrêterai pas
de tailler des cristaux de nuit
aveugle
jusqu'à saigner des doigts
de décrire l'opaque
l'abîme absolu
d'où jaillit l'inconnu
ma bien-aimée malédiction
je me solitarise
m'isole et m'enfuit
dans la nuit de mes espérances
sur le levier du monde j'appuie
j'essaie de l'équilibrer
symétrie impossible
des sabliers sombres
l'homme doit trébucher
accepter sa chute
et ses haleines rances
aller au bout de soi
jusqu'à dénicher l'épiphanie
mais il faudra profaner les tombes
de nos rêves enterrés vivants
avant qu'ils ne se décomposent
complètement
non je n'arrêterai pas
de tailler des cristaux de nuit
aveugle
jusqu'à saigner des doigts
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