La première gymnopédie de Satie, la lente et douloureuse, me tire de ma concentration. Incapable de corriger avec ça. Il y a quelque chose de complètement mystique dans cette musique. Quelque chose qui force l'humilité et l'immobilité. La deuxième et la troisième suivent. J'écoute le temps s'éteindre, il n'y a que ma chandelle qui brûle. Du feu brûlant le vide. Je n'entends plus le bruit des voitures en avant. Le ciel s'assombrit peu à peu. Le jour passe sans que je l'aperçoive. Toucher léger sur notes si graves.
samedi 7 mars 2015
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