arrivera bientôt l’avenir et j’attends
immobile dans l’aube transpercée d´éther
à jeun de souvenirs qui d’angoisse déterrent
la nostalgie du faible fuyant le présent
je fixe le vide trouble jusqu’à l’ivresse
des songes amarrés aux tempes où vibre l’horloge
l’indifférence tait l’élan qui fait l’éloge
des illusions naïves accrochées aux promesses
sous le soleil viennent frémir les belles ombres
du crépuscule pur que les étoiles encombrent
le vent distille silence et parfums d’orage
pendant qu’au futur le présent cède le pas
des cendres de l’ennui naît un calme courage
sous ma dent se cassent les sinistres appâts
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