au seuil des solstices où les saisons se dérobent
se révèlent en silence les spectres de jadis
leurs ocelles me rappellent que tu existes
belle comme comète en parade de robes
avant les heures aiguës où les monstres s'éveillent
comptant les étoiles que les rêves replient
je dois te quitter vers les néants accomplis
car je vis malgré moi à l'écart du sommeil
seules muses accumulées en de strates songes
des sueurs froides à mon front que leurs lèvres épongent
quand les constellations télescopent les rythmes
le vin est triste hélas et j'ai bu l'océan
jusqu'à sentir le sang sur la langue des mythes
je m'obstine à apprendre la geste du temps
Avant que minuit ne sonne, l'étoile nouvelle, s'incrustera dans la toile de l'artiste...
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