le métal de nos alcools
dégouline sur la braise
et les flammes poussent leurs pierres
dans l'expertise du feu
la fumée dépasse l'air
et monte fulgurante et furieuse
les cendres s'envolent
nuées de ruines ensevelissant le jour
vestiges des arbres
odeurs et soupirs du bois
écartelé dans la dictature implacable du brasier
(les feuilles mortes tremblent
sous les pas de marcheurs invisibles)
le feu articule son langage
les flammes lèchent la sueur du bois
se pourlèchent de la sueur de l'air
et c'est à la tienne que je rêve
aimer autant le feu que l'arbre
est la paradoxe que j'ai choisi
tout ce charbon strié d'ombre
est en fait l'origine de l'encre
l'espoir que rien ne meure
c'est avec les arbres calcinés
que nous écrivons nos propres brûlures
dégouline sur la braise
et les flammes poussent leurs pierres
dans l'expertise du feu
la fumée dépasse l'air
et monte fulgurante et furieuse
les cendres s'envolent
nuées de ruines ensevelissant le jour
vestiges des arbres
odeurs et soupirs du bois
écartelé dans la dictature implacable du brasier
(les feuilles mortes tremblent
sous les pas de marcheurs invisibles)
le feu articule son langage
les flammes lèchent la sueur du bois
se pourlèchent de la sueur de l'air
et c'est à la tienne que je rêve
aimer autant le feu que l'arbre
est la paradoxe que j'ai choisi
tout ce charbon strié d'ombre
est en fait l'origine de l'encre
l'espoir que rien ne meure
c'est avec les arbres calcinés
que nous écrivons nos propres brûlures
Possiblement mon poème préféré de toi.
RépondreSupprimerComme s'il avait été longuement médité...