j'avance le long du fleuve brisé
ce fleuve brillant de lave glaciale
mon inspiration stérile est prise
ma respiration s'immobilise
j'avance sans pas
saisir ce vide que le regard
n'arrive pas à remplir
sous les glaces s'écoulent
furieuses
les eaux vives
comme sous ma peau mon sang
viole mon désespoir
il rage aujourd'hui en cet été de l'hiver
j'avance à ne plus me perdre
dans les fêlures du vent
la plaine souffle sur moi son froid
l'effroi me frôle et
mes errances éclatent
en formidables déroutes
lorsque le soleil videra la ciel
je continuerai d'observer les absences
face aux voluptés des obstacles
dans le calme effrayant
du temps qui se défait
mes îles se composent
ce fleuve brillant de lave glaciale
mon inspiration stérile est prise
ma respiration s'immobilise
j'avance sans pas
saisir ce vide que le regard
n'arrive pas à remplir
sous les glaces s'écoulent
furieuses
les eaux vives
comme sous ma peau mon sang
viole mon désespoir
il rage aujourd'hui en cet été de l'hiver
j'avance à ne plus me perdre
dans les fêlures du vent
la plaine souffle sur moi son froid
l'effroi me frôle et
mes errances éclatent
en formidables déroutes
lorsque le soleil videra la ciel
je continuerai d'observer les absences
face aux voluptés des obstacles
dans le calme effrayant
du temps qui se défait
mes îles se composent
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