La lenteur des gestes abolit une aurore née sans éclats. Le ciel fronce ses rides et déjà je m’ennuie de la neige et de l’intimité de l’hiver. Je reporterai à hier le fracas de nos peaux.
Dans le cercle tordu de l’infini, ceux qui rêvent d’absolu sont mis à mal. Quoi garder de ces nuits à agiter les étoiles, à sentir dans les remous de l’ombre le frisson d’une espérance qui se refuse au présent.
Il faut voir au-delà des transparences la charpente des fragments s’édifier de mémoires constellées, enjamber l’illusion décimée et tendre vers la réalité du mystère.