fenêtre grande ouverte
Jules couché sur l'appui
son pelage boit le soleil
à grandes gorgées
rue St-Denis fin d'après-midi
cortège bruyant de chars pressés
de rentrer chez eux pour
oublier le tumulte du jour
les mécaniques grondent
sur Godspeed à tue-tête
déferlantes urbaines
drones et gammes arabisantes
grésillements et bruits de la lumière
les faisceaux se fendent
je force le chemin vers la source
vers le magma du vide
échos souples venant des feux
lointains poumons immolés
on peut presque sentir
la sueur des asphyxies
je m'arrête assourdi
je n'entends plus rien
dans le chaos sonore
des distorsions du temps
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