Cette écriture est une écluse oubliée aux abords d'une ville épave, d'une ville à la déficience lente et décomposée. En amont s'amoncellent les os immobiles isolés, les miroirs pendus où sont venus s'y perdre et pleurer quelques déprimés à l'envers, quelques renversés de l'ârme. Tout est reflou déformé dans ce courant enchaîné, dans cette marée inerte. Silence s'amassent les restes d'écumes rocheuses, la salive prise aux commissures de l'embouchure crispée de cette ville qui ne va et mène nulle part. Et en aval se perdent les poèmes à vapeur, les poèmes qui disparaissent dans l'écartèlement du désordre. L'orgueil démesuré de l'homme est mûr pour un sérieux coup de honte.
samedi 27 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
follerrance
un horizon rompu où tremblent les sueurs d'une âme bouillante
oublier le monde sous le poids des nuages
un baiser brisé tente d'étreindre l'écume de l'ombre
frotter l'étain terne de la carapace des âges
un mal veillent les formes mariées du brasier des corps
chercher son honneur dans quelconque cimetière
le noeud coulant d'un filant éclair
disperser les parallèles de l'alcôve du mort
oublier le monde sous le poids des nuages
un baiser brisé tente d'étreindre l'écume de l'ombre
frotter l'étain terne de la carapace des âges
un mal veillent les formes mariées du brasier des corps
chercher son honneur dans quelconque cimetière
le noeud coulant d'un filant éclair
disperser les parallèles de l'alcôve du mort
vendredi 12 octobre 2012
Temps des jours passés
Dans la disparition des ondes de toutes sortes s'étaient déployés, au travers des ratures du temps et des pensées parentes, certains chants réels comme appels migratoires. Emmurés dans les caveaux coniques du coeur, les proses interrompues battaient dans les vaisseaux du jour. Et toujours cette incapacité à fixer des marées le vertige des vagues.
jeudi 4 octobre 2012
Le temps du jour
se fraie dans l'immobilité des brumes. Les rêves vides et les pensées prisemprisonnées dans l'hésitation en arrière de l'oeil. Le paralysé alerte à l'art absent, à la quête informe dans la fosse du silence. Et bullitionne un dérèglement des matières et la perte du sens. À quoi bon zéventer des cendres de spasmes quand seule la mort dit la vérité.
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