lundi 2 novembre 2015

Le ciel comme strates de nuages s'accumulant jusqu'à l'horizon, dans différentes teintes de blanc, de gris, fleurtant avec le bleu. Tout cela dégage une impression de calme, une absence de bouleversement. Il n'y a que des migrations d'oiseaux minuscules qui tanguent sur ce ciel ridiculement bas qui semble fatigué, immuable et absolument dénué de toute mythologie parce qu'aucune forme étrange ne s'y déploie. Il alourdit le regard et défait la rêverie. Un ciel terre-à-terre, sans heure, qui n'a rien à offrir parce qu'il en est ainsi, et qui oblige celui qui cherche à détourner les yeux et à les jeter ailleurs pour sonder autres choses.

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