lundi 6 avril 2015

Godspeed. Asunder, Sweet and other distress' Une chandelle habite l'espace. Textures de toiles inconnues. Les bourdonnements déchirent les pages. Le vertige monte et percute les reliefs. La musique pénètre à même les fissures. Voyage immobile. Les lumières s'évanouissent. Les bourdons murmurent leur présence stridente. Glissantes langueurs de cordes. Choeurs d'instruments et canons valsent en chaos. Symphonie d'anaphores. Les tensions naissent et évoluent en matures distorsions. Ambiance suffocante des asphyxies sociales. Des désolations soufflent sur les ruines de royaumes déchus, d'idoles décapitées. L'écho d'un vide sidéral emplit ma chambre. Inquiétante étrangeté. Tout autres choses sont mortes étouffées dans leur absence. Confort de l'onde sonore, mélodies et méandres. Il y a quelque chose dans cette musique qui marche et m'emporte. Frissons, répétitions puissantes fabriquant l'épique à la fin de l'opus. Soudainement, peut-être me sens-je un peu moins seul. J'ouvre les yeux, il fait noir, le soir est arrivé dans un crépuscule mélangeant le gris et le rose. Mon chat dort et ronronne sa vie sur mes pieds.

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