lundi 6 octobre 2014

Au parc

Autour les mots montent assourdis par les rires puérils
et le vent assèche les petits cheveux humides
lentement. Les feuillages diaphanes du violet au vert,
violence sereine des arbres en marche, millénaires,
annoncent les dernières sueurs de l'été l'automne à venir.
Des sueurs comme celles séchées sur son corps orange
couché dans l'herbe, toutes splendeurs offertes,
allant jusqu'à faire rougir le soleil qui par pudeur
éteint avec quelques nuages l'embarras du ciel.
Lentement les cris des enfants se taisent et
désertent la fontaine rendue inutile,
qui rappelle les enfants des cris de ses flots.

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