mercredi 13 février 2013

Polyphonie

Ce qu'il y a d'absolument extraordinaire lorsqu'on lit le meilleur de Victor-Lévy Beaulieu, c'est qu'en plus de bénéficier des mots d'un ultime homme de lettres, c'est-à-dire d'un écrivain pénétrant doublé d'un lecteur inouï, on ne lit pas un mais une multitude de romans à la fois, l'histoire se déclinant en une pluralité de voix dialoguant dans la vivifiante vérité, respectant les partitions de l'autre et s'harmonisant au bon moment pour créer une totalisante polyphonie universelle.

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