mardi 8 mai 2012

Temps des jours

Hier, trois heures sous le soleil à revoir et corriger de la prose mille-pattes, des poésies insectes, à dépoussiérer des mots fossiles ; des scorpions, des crabes et scarabées qui, vers vains haineux, triturent et truculent l'oreille et le coeur dans le désert qui nous aride. 

L'espoir amène une indicible, une solaire invincibilité. 
Dans l'insouciance des actemps qui passent.

Aujourd'hui, rien. La pluie et le vent tempêtent. Le poêle et la cafetière qui crissent puis le café qui blopblop et fleure corsé. Des livres et des pages à n'en plus finir. La ville évanouie en avant m'indiffère. Que la pluie et le vent et les vers déterrés qui glissent le long de l'asphalte. Les images et les mots.

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